LUTYENS (ENGLEBERT). Lettre autographe signée,... - Lot 191 - Osenat

Lot 191
Aller au lot
Estimation :
500 - 800 EUR
Résultats avec frais
Résultat : 1 875EUR
LUTYENS (ENGLEBERT). Lettre autographe signée,... - Lot 191 - Osenat
LUTYENS (ENGLEBERT). Lettre autographe signée, en anglais, à Gideon Gorrequer. Longwood sur l'île de Sainte-Hélène, 10 avril 1821. 1 p. 1/2 in-8 , une marge du feuillet blanc rognée avec trace d'onglet, deux petits manques marginaux dont un portant atteinte à une lettre. LETTRE ECRITE 25 JOURS AVANT LA MORT DE NAPOLEON Ier. « Count Montholon sat up with gen[era]l Bonaparte last night. The same as the night before. He mentioned to me that the gen[era]l had passed a better night than he had for some time. I have forwarded a letter from count M[ontholon] for Europe... » Traduction : « Le comte Montholon a veillé le général Bonaparte la nuit dernière. Tout comme la nuit précédente. Il m'a indiqué que c'était là la meilleure nuit que le général eût passé depuis un certain temps. J'ai fait passé une lettre du comte de Montholon pour l'Europe... » OFFICIER D'ORDONNANCE BRITANNIQUE A LONGWWOD, LE CAPITAINE LUTYENS (1784-1830) avait gagné ses galons en combattant les Français en Espagne. Il débarqua à Sainte-Hélène en avril 1819 avec son régiment, et fut nommé officier d'ordonnance à Longwood le 10 février 1820. Il y entretint des rapports courtois avec la colonie d'exilés, mais fut relevé de ses fonctions par Hudson Lowe le 15 avril 1821, à la suite d'un incident mineur : l'empereur sentant sa fin venir fit don d'un livre au mess des officiers du régiment du capitaine Lutyens, et le capitaine Lutyens tarda à en rendre compte, alors que ce livre portait en outre la mention « empereur Napoléon ». Le 16 mai 1821, le comte de Montholon informa Englebert Lutyens que l'empereur lui avait légué, hors testament, une paire de pistolets (qu'il se les verrait remettre en 1818 seulement), tandis que l'épouse du grand-maréchal Bertrand lui donnait une mèche de cheveux de Napoléon Ier. Ses lettres et rapports représentent une source majeure sur la vie à Longwood pour l'année 1820 où le grand-maréchal Bertrand n'a pas tenu ses cahiers. AIDE DE CAMP DE HUDSON LOWE A SAINTE-HELENE, LE MAJOR GORREQUER (1777-1841) avait déjà servi sous les ordres de celui-ci, qui le fit venir sur l'île pour lui confier la charge de sa correspondance et des problèmes matériels de Longwood. Il y tint un journal à clef dans lequel il dressa un tableau satirique féroce des habitants de l'île, anglais comme français : les personnes mentionnées y sont affublées de surnoms parlants, tels « Mach » (« Machiavel ») pour Hudson Lowe, « Shrug » (« haussement d'épaule ») pour le grand-maréchal Bertrand, ou encore « Buggiardo » (« menteur ») pour le comte de Montholon.
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue