CÉLINE (Louis-Fer dinand Destouches, dit... - Lot 84 - Osenat

Lot 84
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CÉLINE (Louis-Fer dinand Destouches, dit... - Lot 84 - Osenat
CÉLINE (Louis-Fer dinand Destouches, dit Louis-Fer dinand). Ensemble de 10 lettres autographes signées à Maître Thorvald Mikkelsen. [Hôpital de Sundby à Copenhague au Danemark], 1er-24 janvier 1947. Louis-Ferdinand Céline arriva en mars 1945 au Danemark où il avait des relations et où il avait placé une partie de son argent. Il fut arrêté en décembre 1945 et conduit à la prison principale de Copenhague, Vestre Fængsel. Sa santé s’étant dégradée, il fut transféré en novembre 1946 au Sundby Hospital de la ville, puis ramené en prison le 28 janvier 1947. Le 25 février 1947 il fut de nouveau transféré, cette fois au Rigshospital, avant d’être libéré le 24 juin de la même année. – « Lundi, matin, 11 h. » [probablement 6 janvier 1947]. « ... Une décision serait prise vendredi ? Quelle décision ? Tout ceci est encore bien menaçant, je trouve, mystérieux, douteux, bizarroïde... Enfin vous savez ce que je pense, quelle horreur j’éprouve à la pensée de retourner même pour une heure à la Wenstrefaengsel. De grâce, faites tout le possible pour que cette épreuve me soit épargnée ! C’est un surcroît de cauchemar si inutile !... » – 16 janvier 1947. « ... À MESURE QUE LES HEURES PASSENT, JE SENS QUE LA FATALITÉ INEXORABLE SE RAPPROCHE ET QU›IL ME FAUDRA LUNDI RETOURNER EN PRISON. Je sais que vous avez tout fait pour me sauver, que vous avez tout mis en oeuvre pour me faire échapper à un sort atroce. Mais je sens bien que de terribles influences jouent dans les bureaux contre nous et qu’elles gagnent toujours en définitive. Alors vraiment, Maître, nous sommes à bout de forces. Je ne veux plus traîner en prison danoise. Je n’ai plus rien à faire en prison danoise. Tout a été dit – de tout le monde et dans tous les sens. Supplice pour supplice, je préfère en finir. Faites-moi rentrer en France. Je n’en peux plus. Je ne veux pas me sauver encore avec d’autres soi-disant subterfuges juridiques qui ne sont qu’autant de jours de supplice. Non. La partie est perdue. J’en prends joyeuseme
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