GUIZOT (Fra nçois). Correspondance de 4 lettres... - Lot 67 - Osenat

Lot 67
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GUIZOT (Fra nçois). Correspondance de 4 lettres... - Lot 67 - Osenat
GUIZOT (Fra nçois). Correspondance de 4 lettres (3 autographes signées, une signée) adressées en qualité de ministre de l’Intérieur à Odilon Barrot, commissaire du Gouvernement de Louis-Philippe auprès de Charles X. Paris, 6-14 août 1830. PROTÉGER MAIS SURVEILLER LE ROI DÉCHU PARTANT EN EXIL. François Guizot annonce ici l’envoi de 600.000 francs or à Charles X (6 août), s’inquiète ensuite de la lenteur du cheminement de celui-ci vers Cherbourg et demande que la troupe qui l’accompagne soit désarmée une fois sa mission remplie (8 août), indique que Charles X a licencié son escorte militaire à l’exception des Gardes du corps et accéléré sa marche vers Cherbourg (10 août), et s’inquiète enfin de ce que Charles X persiste à vouloir débarquer à Ostende (14 août). L’avocat libéral Odilon Barrot était membre de la commission municipale provisoire qui administra Paris à partir de la Révolution de juillet. Il fut chargé, comme commissaire de Louis-Philippe, d’accompagner Charles X pour s’assurer que son départ en exil, de Rambouillet jusqu’à son embarquement à Cherbourg, s’effectue dans des conditions telles que la sécurité de sa personne soit respectée, comme celle de la famille royale et de leurs suites, mais aussi que soit prévenue une éventuelle tentative légitimiste encouragée ou non par le monarque déchu. Dans cette tâche, qu’il accomplit parfaitement, Odilon Barrot fut épaulé par deux autres commissaires, Nicolas-Joseph Maison (fait maréchal par Charles X en 1829) et le magistrat et député Auguste de Schonen, également membre de la commission municipale provisoire de Paris. Après les journées révolutionnaires des 27, 28 et 29 juillet 1830, Louis-Philippe d’Orléans fut nommé lieutenant-général du royaume le 31 juillet, et constitua le 1er août un ministère provisoire comprenant François Guizot comme ministre de l’Intérieur (« commissaire provisoire au département de l’Intérieur »). Le lendemain, Charles X abdiqua et partit pour l’exil, tandis que Louis-Philippe d’Orlé
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