FABRE D’ÉGLANTINE (Philippe -Fra nçois-Nazaire... - Lot 63 - Osenat

Lot 63
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FABRE D’ÉGLANTINE (Philippe -Fra nçois-Nazaire... - Lot 63 - Osenat
FABRE D’ÉGLANTINE (Philippe -Fra nçois-Nazaire Fabre , dit ). Manuscrit autographe signé en 6 endroits, pp. 29, 40, 139, 194 (2 fois) et 202, intitulé « Journal de mon voyage de Troyes chés moi, écrit à la chère amie de mon coeur, à la maîtresse chérie de mon âme , à celle en qui réside tout mon bonheur, ma vie & ma félicité. » Soit : (1)-212 pp. d’une écriture de modules variables, dans un volume petit in-8 relié en parchemin rigide vert, tranches rouges, reliure usagée avec restaurations anciennes , boîte de chagrin brun à dos lisse cloisonné de filets bruns avec titre doré. « JOURNAL DE MON VOYAGE DE TROYES CHÉS MOI » : récit circonstancié de ce périple qui le mena de Troyes à Montbard, Semur-en-Auxois, Viteaux, Beaune, puis Châlons-sur-Saône où, bloqué par les crues, il attendit de pouvoir s’embarquer pour Lyon – il fait un portrait railleur de ses compagnons de voyages sur le bateau. De Lyon, où il dit être allé à la Comédie, il poursuivit en bateau jusqu’à Valence et au Pont-Saint-Esprit. Le récit s’interrompt alors avant l’arrivée de son auteur à Carcassonne. UN AMOUR ENFLAMMÉ – ET INTÉRESSÉ– POUR SA CHÈRE « CATAU » (CATHERINE) de Troyes. Fabre d’Églantine, qui lui écrit par ailleurs des lettres « en blanc », par discrétion, épanche ici pour elle ses sentiments à son égard : « Adieu, adieu, mon cher bijou, mon précieux bijou, mon aimable bijou , mes amours, mes chères, mes uniques, mes premières, et mes dernières amours, ma vie, ma félicité, mon être, mon dieu, mon tout, mon cher tout, mon précieux tout, adieu et mille fois adieu, je te donne mille et mille baisers, sur ta bouche adorable et sur ton coeur charmant. Adieu, mon cher amour, adieu, adieu, je t’aime pour la vie... » (pp. 134-135). Il mentionne également des demoiselles à Beaune et à Valence qui seraient amoureuses de lui, disant vouloir rassurer sa chère Catau à cet égard, mais probablement plutôt pour piquer sa jalousie. Il parle de l’humiliation de la pauvreté, de son « coeur se pouvant croire
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