Edouard PINGRET (1785-1869) Ecole française... - Lot 115 - Osenat

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Edouard PINGRET (1785-1869) Ecole française... - Lot 115 - Osenat
Edouard PINGRET (1785-1869) Ecole française du XIXe siècle. Portrait de Monseigneur François-Jean-Hyacinthe, comte FEUTRIER, Vicaire général du diocèse de PARIS, puis évêque de BEAUVAIS. Huile sur toile datée 1825. 100 x 81 cm. Cadre en bois doré. Biographies: François-Jean-Hyacinthe Feutrier, comte-évêque de Beauvais, né à Paris le 2 avril 1785 - décédé à Paris le 27 juin 1830). Il étudia la théologie à Saint-Sulpice. Il fut ordonné prêtre en 1809, puis nommé par le Cardinal FESCH secrétaire général de la grande aumônerie. Sous l’Empire, il fit partie du Concile convoqué pour tenter un rapprochement entre le Saint-Siège et l’Empereur, il y prit parti pour le Pape. L’archevêque de Reims, grand aumônier de France, M. de TALLEYRAND, se l’attacha à son tour. Ayant refusé de prêter serment à l’Empereur aux Cent-Jours, l’abbé FEUTRIER en fut récompensé, à la seconde Restauration, par un siège au Chapitre royal de Saint-Denis. Il devint ensuite curé de la Madeleine et se distingua comme prédicateur, fort apprécié pour son éloquence. Parmi ses oeuvres oratoires les plus célèbres figurent notamment celles de : Oraison funèbre du Duc de Berry (1820, L’Oraison funèbre de SAS Madame la Duchesse d’Orléans (1821, l’ Eloge de Saint-Louis (1822) et l’ Eloge historique et religieux de Jeanne d’Arc à Orléans (1821). Nommé en 1823 vicaire général du diocèse de Paris, il remplit ces fonctions jusqu’en 1826. En 1825, il fut promu évêque de Beauvais. En 1827, il présida le grand collège électoral de l’Oise. Au début de l’année 1828, il reçut de Charles X le portefeuille des Affaires ecclésiastiques, en sa qualité de ministre, il prit part aux ordonnances du 16 janvier 1828, qui fermaient les pensionnats tenus par les jésuites et soumettaient les petits séminaires à la juridiction universitaire. Le haut clergé protesta contre cette atteinte à ses prérogatives, cria à la persécution et mit le ministre «en quarantaine». Il retourna à Beauvais avec les titres de comte et de pair de France
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