PÉLISSIER (Aimable). 3 lettres autographes... - Lot 67 - Osenat

Lot 67
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Estimation :
400 - 500 EUR
PÉLISSIER (Aimable). 3 lettres autographes... - Lot 67 - Osenat
PÉLISSIER (Aimable). 3 lettres autographes signées à Juliette Destailleur. Sébastopol, février-septembre 1855. Environ 9 pp. in-8 en tout, sur 4 bifeuillets dont un avec entête imprimé « Armée d’Orient. 1er corps », quelques fleurs séchées conservées entre les feuillets. Le futur maréchal duc de Malakoff évoque la guerre, à cette amie qui lui a recommandé un jeune homme servant dans le corps expéditionnaire français (comme sous-lieutenant puis lieutenant). Juliette Destailleur était la fille de l’architecte François-Hippolyte Destailleur, la sœur de l’architecte et bibliophile Gabriel-Hipolyte Destailleur, et avait épousé un autre architecte, Jean-Louis-Romain De Bourge. – 17 février 1855 : « ... Je compte bien quand je pourrai vous revoir, au coin du feu, vous raconter la prise de Sébastopol. Nous n’y sommes point encore, c’est un morceau rude à enlever & dont la défense devient chaque jour plus ardue. j’ai toutefois bonne espérance qu’avec de la résolution & de la constance nous en viendrons à bout. Les journaux vous disent à cet égard d’étranges choses... Quant à moi je ne vous dis rien, j’examine fort attentivement. je reconnais souvent que je voyais mieux d’Alger que certaines personnes ici. En ce moment, pour activer la besogne, nous concourrons aux travaux des Anglais qui sont de bien braves gens, de bien solides soldats, mais qui aiment peu remuer la terre & dont les lenteurs nous ont été bien préjudiciables jusqu’ici. C’est par la tour Malakoff qu’il eût fallu commencer les approches. On s’y est enfin déterminé. Lorsque les choses auront reçu, de ce côté, l’avancement convenable, on pourra songer au coup de collier définitif... » – 12 mai 1855 : « ... Nous vivons ici dans des préoccupations continuelles... et nous sommes tellement absorbés par ce qui se passe sous nos yeux par cette obligation que nous sommes sans cesse au lendemain nos correspondances avec ceux qui nous aiment... » – 3 juillet 1855 : « ... Je vous quitte à la hâte parce que je vais mont
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