Arrighi de Casanova ( Jean-Toussaint). Lettre... - Lot 1 - Osenat

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Arrighi de Casanova ( Jean-Toussaint). Lettre... - Lot 1 - Osenat
Arrighi de Casanova ( Jean-Toussaint). Lettre autographe signée [à Joseph Bonaparte]. S.l., [1840]. 3 pp. in-4. « Je pense que vous ne devez avoir aucun regret de n’avoir pas fait un procès plutôt au g[énér] al Bertrand , l’opinion publique ne se prononcera que plus fortement contre lui à la suite de la protestation ou de l’action que vous jugerez convenable d’intenter contre lui. On vous saura gré des ménagemens et de la générosité dont vous avez fait preuve envers le compagnon d’exil de votre frère, et on blâmera d’autant plus le g[énér]al Bertrand d’avoir trahi tous ses devoirs envers l’empereur et envers vous... J’ai fait, avant de partir de Paris, tout ce qui m’a été possible pour préparer l’opinion des rédacteurs des différens journaux... : reste à savoir maintenant quelle sera leur direction car presque tous sont subventionnés par la Cour ou le Ministère... Je ne puis trop vous rappeler... la recommandation que j’ai déjà eu l’honneur de vous faire plusieurs fois, de vous tenir, ainsi que le prince Louis, sur vos gardes, de brûler vos papiers, et de vous assurer qu’ils ne sont connus de personne. Vous ne sauriez avoir trop de méfiance, car il paraît qu’on est au courant de ce que vous faites et dites tous les deux, ainsi que les personnes qui vous entourent... » Une des péripéties du testament de l’empereur. En 1821, Napoléon Ier avait légué ses armes à son fils, mais l’Autriche refusa qu’elles soient remises à celui-ci, et elles restèrent en possession de Louis Joseph Marchand, un des exécuteurs testamentaires. Après la mort du duc de Reichstadt en 1832, s’éleva une longue polémique entre le grand maréchal Bertrand et la famille Bonaparte, sur le fait de savoir si ces armes devaient revenir aux Bonaparte ou à Marie-Louise – donc à l’Autriche. Le 4 juin 1840, quelques mois avant le retour des cendres, Bertrand vint finalement remettre l’épée impériale à Louis-Philippe Ier, provoquant des protestations indignées de Joseph et de Louis-Napoléon Bonaparte. Cousin
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