VOLTAIRE. Lettre signée de son initiale avec... - Lot 103 - Osenat

Lot 103
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VOLTAIRE. Lettre signée de son initiale avec... - Lot 103 - Osenat
VOLTAIRE. Lettre signée de son initiale avec une ligne autographe, adressée à Ponce-Denis Écouchard Le Brun,. Ferney, 16 avril 1762. 1 p. in-4, adresse au dos, déchirures dues à l'ouverture restaurées au feuillet d'adresse, traces d'onglets en marge. C'est à la suggestion de Le Brun, que Voltaire s'occupa de l'arrière-petite-nièce de Pierre Corneille : à partir de 1760, il l'accueillit à Ferney, et favorisa son mariage avec un officier. « Je fais mon compliment à Tirtée [poète de l'Antiquité grecque, d'inspiration guerrière], et je me flatte que sa trompette héroïque animera les courages. On vous a trompé... si l'on vous a dit que la rente que j'ai mise sur la tête de Mlle Corneille est pour son père, ou bien vous avez mis monsieur Corneille pour madlle dans votre lettre , ELLE A BEAUCOUP DE TALENTS, ET UN TRES AIMABLE CARACTERE, J'EN SUIS TOUS LES JOURS PLUS CONTENT, ET JE NE FAIS QUE MON DEVOIR, EN M'OCCUPANT DE SA FORTUNE, ET DE LA GLOIRE DE SON ONCLE. J'aurais souhaitté que le nom de Mr le prince de Conti eût honoré la liste de ceux qui ont souscrit pour l'oncle et pour la nièce. AGREEZ... MES SINCERES REMERCIEMENTS DE VOTRE ODE , LES SUFFRAGES DU PUBLIC, ET LES ABOYEMENTS DE FRERON, CONTRIBUERONT EGALEMENT A VOTRE GLOIRE. » Voltaire a ajouté de sa main : « Vous ne doutez pas des sentiments de v[otre] t[rs] ob[éissant] s[erviteur] V[oltaire] » Poète surnommé Le Brun-Pindare, Ponce-Denis Écouchard Le Brun était le secr"taire du prince de Conti. Fréron l'engloba dans la haine dont il poursuivait Voltaire.
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