Princesse Mathilde BONAPARTE (1820-1904)... - Lot 580 - Osenat

Lot 580
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Estimation :
600 - 800 EUR
Princesse Mathilde BONAPARTE (1820-1904)... - Lot 580 - Osenat
Princesse Mathilde BONAPARTE (1820-1904) «Portrait présumé de Marie Abbatucci» Aquarelle et rehauts de gouache signée en bas à droite « Mathilde 1869 1er Janvier. » Dim : 48 x 33cm. Avec cadre : 79 x 62 cm. Cadre doré, sous verre. T.B.E. Biographie : Marie ABBATUCCI est née à Zicavo, fille de Charles et Constance Loze. Comme la plupart des jeunes filles de son rang, Marie est envoyée par ses parents, parfaire son éducation chez une marraine de Reno et fera partie des dames d’honneur (la plus jeune) de la princesse Mathilde Bonaparte. Marie Abbatucci est une jeune fille d’une excellente culture et d’une vive intelligence. Elle est passionnée par la vie parisienne, visite toutes les expositions, assiste aux premières théâtrales et consacre le reste de son temps à la peinture, la lecture, ainsi qu’à sa collection d’éventails. Bien qu’elle ne soit pas la « première dame d’honneur » la princesse Mathilde, elle joue un rôle de première importance. Elle prépare ses rendez-vous, lui apporter des missives et organise des rencontres avec des personnages influents de l’époque. A la fin de la guerre, la princesse Mathilde et ses proches dont Marie Abbatucci, s’exilent à Bruxelles. Elle assiste aux funérailles de Napoléon III à Chilthurst ainsi que celles de son fils six ans plus tard. Alors que la princesse Mathilde entretien une relation avec l’émailleur Claudius Popelin, celui-ci déserte son salon de la rue du Berry. Elle croit être abandonnée par celui qu’elle aime, mais Claudius Popolin qui est en fait malade, ne reçoit plus que Marie Abbatucci, qui lui rend visite en cachette au 7 rue de Téhéran. La princesse Mathilde devient rapidement jalouse et se laisse convaincre de l’existence d’une relation amoureuse entre Popelin et sa dame d’Honneur. La princesse Mathilde s’en prend à elle, et l’écarte de son Salon, « La garce est chassée ». Marie part sans dire un mot, droite, sous une avalanche d’injures. Claudius Popelin regardant la scène avec émotion dit: « Elle a fait fusil
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