Antoine-Jean GROS dit le baron GROS (Paris,... - Lot 147 - Osenat

Lot 147
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Estimation :
20000 - 25000 EUR
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Result : 51 250EUR
Antoine-Jean GROS dit le baron GROS (Paris,... - Lot 147 - Osenat
Antoine-Jean GROS dit le baron GROS (Paris, 1771 - 1835), atelier de Charge de cavalerie exécutée par le général Murat lors de la Bataille d’Aboukir le 25 juillet 1799 (La Bataille d’Aboukir) Huile sur toile Au revers, sur la toile, cachet d’Ange Ottoz, fournisseur parisien installé en 1825 Sur le châssis, une étiquette à l’encre brune : Monsieur Fontaine [illisible] Versailles 88 x 141 cm Provenance: Collection Fontaine, Versailles (d’après l’étiquette au revers) C’est au début de l’année 1805 que Joachim Murat, alors duc de Berg, commanda à Antoine- Jean Gros une immense toile destinée à la galerie du palais de Düsseldorf et célébrant le plus grand fait d’armes du général : sa percée imprévue et spectaculaire à Aboukir qui apporta la victoire aux Français et la capture de Mustapha Pacha dans un combat singulier. Il subsiste des études préparatoires conservées à Besançon et à Valenciennes, ainsi qu’une grande esquisse de l’ensemble de la composition à Detroit. Le tableau achevé est présenté au Salon de 1806 accompagné d’une notice très détaillée rédigée par le peintre lui-même (no 241). L’accueil critique est controversé, tellement la peinture est spectaculaire et violente, mais tous s’accordent à dire que ce tableau où « tout s’agite », est « remarquable par la force des expressions ». En dépit de toutes ses justifications historiques, Gros conçoit son oeuvre comme une allégorie de la victoire. Murat, imperturbable, occupe le centre de la composition emplie de personnages plus grands que nature. On reconnaît, à gauche, le colonel Duvivier atteint d’une balle et le colonel Beaumont, aide-de-camp du général, en train de sabrer un ennemi qui emportait la tête de l’adjudant général Leturcq tombé quelques heures plus tôt. À droite, on découvre le Pacha blessé dont le cheval est renversé et son fils qui présente le sabre de son père au vainqueur : « Rien dans le récit qu’on a fait de la bataille d’Aboukir n’en a pu fournir l’idée à l’Artiste, il ne la doit qu’à lui-mêm
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