Jacques BARRABA ND (Aubusson, 1767 - Lyon,... - Lot 401 - Osenat

Lot 401
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Estimation :
15000 - 20000 EUR
Jacques BARRABA ND (Aubusson, 1767 - Lyon,... - Lot 401 - Osenat
Jacques BARRABA ND (Aubusson, 1767 - Lyon, 1809) «Le Geai péruvien (cyanocerax yncas)» Graphite, aquarelle et gouache. Traces d’encadrement. Signé sous la branche Barraband. Numéroté au crayon sur la branche et en bas à droite : 46. Autres numéros au crayon en haut à droite et en bas à gauche. 52,3 x 38,3 cm Provenance : Collection Marcel Jeanson, puis ses descendants. Vente Christie’s, Paris, 9 novembre 2010, lot 15. Issu d’une famille de tapissiers d’Aubusson, Jacques Barraband débuta son apprentissage à l’école de dessin de la manufacture, puis fut l’élève de Joseph Malaine, peintre de fleurs aux Gobelins. Peintre naturaliste, Barraband trouva son thème de prédilection dans la représentation de fleurs et d’oiseaux. Son art délicat fut très apprécié par Napoléon qui lui commanda de nombreuses aquarelles entre 1801 et 1804. L’artiste se rendit célèbre avec quelque trois cents dessins qu’il réalisa pour illustrer les monographies de l’ornithologue François Levaillant : Histoire naturelle des Perroquets (1801-1805), Histoire naturelle des oiseaux de paradis et des rolliers (1801- 1806) et Histoire naturelle des promérops et des guépiers (1807). Avec le graveur Louis Bouquet et l’imprimeur François Langlois, Barraband développa une technique de gravure en couleurs dite « à la poupée », transcrivant fidèlement l’éclat des couleurs et la finesse des détails de ses aquarelles épurées. Mort jeune, Barraband laissa une oeuvre peu abondante et jusqu’à récemment concentrée dans quelques collections, ce qui explique sa rareté. Notre aquarelle prépare la planche 46 du premier volume de l’Histoire naturelle des oiseaux de paradis. Il s’agit d’un geai péruvien, ou geai vert, un omnivore que l’on rencontre exclusivement sur le continent américain. Comme toujours chez Barraband, l’aquarelle conjugue l’exactitude scientifique et la perfection artistique, rendant avec brio le plumage de l’oiseau et ses couleurs vives. La branche dépourvue de feuillage dessine un « s » dans le prolo
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