BOSREDON DE RANSIJAT ( Jean de). Journal... - Lot 98 - Osenat

Lot 98
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BOSREDON DE RANSIJAT ( Jean de). Journal... - Lot 98 - Osenat
BOSREDON DE RANSIJAT ( Jean de). Journal du siège et blocus de Malte, depuis le 16 fructidor an 6, époque de la révolte des Maltais, jusqu’au 22 fructidor an 8, jour de l’évacuation de cette place par la garnison française. À Paris, de l’imprimerie de Valade, an IX [1801]. In-8, (6)-x-398 pp., feuillets des cahiers 3 et 19 intervertis par le relieur, veau fauve moucheté, dos lisse cloisonné et orné avec chiffre « PB » doré en queue et avec pièce de titre rouge, fine dentelle dorée encadrant les plats, reliure un peu frottée et tachée avec restaurations aux mors, coupes et coiffes (reliure de l’époque). Édition originale . Le récit du gouverneur civil désigné par Bonaparte . Dans ce journal « d’un grand intérêt » (Alfred Fierro, n° 189), Jean de Bosredon de Ransijat relate les événements intervenus depuis la révolte de la population maltaise, poussée par le clergé rural et la noblesse, en septembre 1798. Ce mouvement était dirigé contre l’administration française omniprésente installée par Bonaparte, dirigée par Bosredon de Ransijat, et contre la garnison militaire dirigée par le général de Vaubois. L’auteur décrit ensuite le blocus dirigé par les amiraux anglais Horatio Nelson puis Alexander Ball (un des combattants d’Aboukir), jusqu’à la reddition de l’île en septembre 1800. Apologie pro domo d’Un dignitaire de l’Ordre , favorable au x idéau x révolutionnaires . Le Français Jean de Bosredon de Ransijat décida de publier cet ouvrage pour se défendre face aux accusations qu’il jugeait diffamatoires du grand-maître Ferdinand von Hompesch et des autres chevaliers français. Secrétaire du Trésor de l’Ordre pendant vingt-cinq ans, mais libéral et favorable à la Révolution, il avait déclaré ne pas vouloir prendre les armes contre sa patrie quand la flotte de Bonaparte était arrivée en juin 1798. Emprisonné, il avait finalement été envoyé négocier la reddition de l’île. Il fait ici remarquer que les chevaliers auraient dû se défendre plus sérieusement qu’ils n’ont fait con
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