Jean-François MILLET (1814 - 1875)

Lot 85
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Estimation :
30000 - 40000 EUR
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Result : 29 000EUR
Jean-François MILLET (1814 - 1875)
Job priant Huile sur toile Signé en bas à droite 81 x 65 cm Provenance: Collection Particulière Collection François Veau (selon un billet manuscrit adressé par Georges Saintin, frère d'Henri Saintin) Collection Henri Saintin Un certificat d'authenticité de la galerie Brame et Lorenceau sera remis à l'acquéreur du tableau. Oil on canvas, Signed lower right, 31 4/5 x 25 1/2 in. Peintre s?étant imposé comme un pilier de l?école de Barbizon, Jean-François Millet reçut pourtant une formation académique auprès de Paul Delaroche (1797-1856). Après, un échec au Prix de Rome en 1839, Millet quitta l?Ecole des Beaux-arts, pour connaître quelques années difficiles. Il fut, en effet, contraint de retourner dans son Cotentin natal, et d?y peindre des enseignes publicitaires et des portraits bourgeois pour subvenir à ses besoins. De retour à Paris et bouleversé par les injustices sociales, il se tourna peu à peu vers des sujets exaltant l?esthétique paysanne. Le Vanneur, exposé au Salon de 1848 en fut le premier exemple. Toutefois, cette production spécifi que connut un véritable essor, au moment de son arrivée à Barbizon en 1849. Y furent créées ses oeuvres les plus célèbres, comme Des Glaneuses (1857) ou l?Angélus (1859). Mais au-delà de la seule traduction de la souffrance rurale, celles-ci refl ètent avant tout une forme de digne résignation face à l?adversité. Notre huile sur toile fait fi gure d?exception dans l?oeuvre de l?artiste, les sujets bibliques n?y trouvant qu?une place marginale. Il est, certes, possible de percevoir l?empreinte de la pensée chrétienne chez le peintre. La manière dont il traduit l?acceptation de la souffrance telle une loi universelle en est sûrement la meilleure illustration. Néanmoins, les toiles de l?artiste au sujet explicitement religieux restent peu nombreuses et cantonnées à sa période pré-barbizonienne. OEuvre en rapport: Jean-François Millet, Sainte Barbe enlevée au ciel, 1841, Angers, Musée des Beaux-arts.(ci-dessus)
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