VIVIEN (Jean-Stanislas)

Lot 106
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Estimation :
2000 - 3000 EUR
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VIVIEN (Jean-Stanislas)
Manuscrit autographe signé en 2 endroits, intitulé «Quelques souvenirs de ma vie militaire». Premier volume avec épître dédicatoire datée de Gap le 7 mai 1837, second volume avec avertissement daté de Gap le 15 mars 1840 et colophon daté du 2 juillet 1846. 2 volumes in-folio, 409 [chiffrées 1 à 407 avec 2 non chiffrées intercalées]-(5) + 447-(4) pp., quelques feuillets autographes ajoutés de différents formats joints ou collés (dont un avec dessin original d'une baraque du camp de Boulogne), demi-veau brun, dos lisses ornés de fers à motifs militaires, reliures très usagées avec plusieurs feuillets détachés (reliure de l'époque). Engagé dès 1792, le commandant de Grenadiers Vivien servit notamment en Autriche, en Pologne et en Espagne. Dans ces mémoires, il organise sa narration en une large collection de récits et réflexions: faits et batailles, portraits de généraux, officiers et soldats, duels, exploits et souffrances, populations et pays, chasse et pêche... Ces souvenirs furent publiés en 1907 et réédités en 2003 (Bertier, n° 1008; Fierro, n° 1486; Tulard, n° 1507). Mise au net retravaillée ensuite par ajouts marginaux ou collettes. Austerlitz «Je me rappelai l'Empereur passant la veille de la bataille à dix heures du soir dans les bivouacs de ses divisions d'Infanterie autour du Santon, position formidable qu'il avait fait fortifier la veille et armer de vingt pièces de gros calibre, et les soldats brandissant au dessus de sa tête des torches de paille allumée; c'était ainsi qu'ils célébraient leur général aux cris mille et mille fois répétés de: Vive l'Empereur... Je me rappelai l'armée rangée en bataille le lendemain à sept heures du matin... Je me rappelai le corps d'armée du maréchal Soult, dont j'avais l'honneur de faire partie, partant du ravin de Kobelnitz, enlevant le vaste plateau de Pratzen...» (t. I, pp. 315-316). Une visite de Napoléon Ier au bivouac, la veille d'Eylau «Un jour, non, c'était une nuit car il n'était encore que six heures du matin, UN
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