CONTI (Stéphanie Louise de Bourbon, princesse de)

Lot 27
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CONTI (Stéphanie Louise de Bourbon, princesse de)
Lettre autographe signée à JOSEPH BONAPARTE. [Paris], 24 nivôse an XIII [14 janvier 1805]. 1 p. in-folio. «V.A.I. vera... les heureuses dispositions de S.A.I. mgr le prince Louis [LOUIS BONAPARTE] pour me faire obtenir les indemnités dues aux pertes considérables que j'ai faites. J'ai eu l'honneur d'entretenir S.A.I. la princesse Joseph [ Julie Clary, épouse de Joseph Bonaparte], qui a eu la bonté d'y prendre intérêt... Monseigneur, vous fûtes le premier de l'auguste famille impériale auquel je m'adressai; il y a plusieurs années que les circonstances, sans doute, ne me furent pas favorables... M. le prince Louis vient d'écrire à S.M. l'empereur pour obtenir l'ordre que le ministère des Finances réclame pour lui présenter ? le rapport de CELLE QUI NE CONNUT DE SON ÉTAT DE PRINCESSE QUE LES MAUX LES PLUS AFFREUX DEPUIS BIEN DES ANNÉES... ?... Un mot que V.A.I. pourroit dire à S.M. l'empereur son auguste frère, me rappelleroit à sa mémoire... Ma position (horrible!), mon expropriation qui se poursuit sans cesse, ne me laissant pas une pierre où je puisse poser ma tête; les vives douleurs que j'éprouve de mon mal de sein par le manque de soins... Tout semble concourir à obtenir enfin une prompte décision sur mon sort...» PRÉTENDUE FILLE NATURELLE DU PRINCE DE CONTI ET DE LA DUCHESSE DE MAZARIN, cette femme étonnante (1756-1825) tenta à partir de 1778 de faire accréditer la fable de cette haute naissance, multipliant les démarches auprès des Grands, de la Convention (qui se laissa convaincre de lui accorder une indemnisation) et de Louis XVIII. Son mari l'a fit enfermer dans des couvents de 1791 à 1794, date de leur divorce
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