BERTRAND (HENRI-GATIEN). - Lot 2

Lot 2
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BERTRAND (HENRI-GATIEN). - Lot 2
BERTRAND (HENRI-GATIEN). Lettre autographe signée à son épouse Françoise Dillon, dite Fanny. Troyes, 5 février [1814], « soir ». 3 pp. in-8 ; trace d'onglet en marge de la dernière page, blanche. « Je n'ai jamais commandé ni avant-garde ni autre chose que le dîner et le palais de l'empereur. Si on peut appeller ainsi des gîtes de guerre, et à moins que je ne meurre d'une indigestion, je ne vois pas trop quel danger je cours ici. SANS DOUTE NOTRE POSITION EST DIFFICILE, MAIS LE GENIE DE L'EMPEREUR NOUS EN TIRERA, J'ESPERE. Depuis Brienne, nous n'avons pas eu d'affaire. Nous faisons par-ci par-là quelques prisonniers, mais rien de marquant... Je croyais M. Le Marois parti, j'espère qu'il l'est à présent [le général Jean Le Marois, assiégé dans Magdebourg, et qui ne quitterait la ville qu'en mai 1814, sur ordre du gouvernement de Louis XVIII]. J'ai toujours envoyé chez mon père les lettres de l'empereur. Il en a une bonne collection ; s'il m'en reste, il faut les lui envoyer. L'EMPEREUR NOUS A DIT HIER QUE LORD CATHCART, JE CROIS, ETAIT ARRIVE AU CONGRES [William Cathcart, représentant de l'Angleterre au congrès de Châtillon, où le négociateur français était le duc de Vicence, Armand-Louis-Augustin de Caulaincourt]. PENDANT QUE LE DUC DE VICENCE NEGOTIE, L'EMPEREUR REUNIT ET RENFORCE SON ARMEE, PRESENTANT A L'ENNEMI LES CHANCES D'UNE GRANDE BATAILLE – nous n'avons eu jusqu'à présent que des combats qui nous ont coûté peu de monde. L'empereur se porte à merveille... » Le grand-maréchal Bertrand s'interroge aussi sur la raison des retards intervenant dans l'acheminement des courriers de son épouse, et évoque des nouvelles familiales.
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