MANUSCRIT VENU DE SAINTE-HÉLÈNE D'UNE MANIÈRE... - Lot 35 - Osenat

Lot 35
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MANUSCRIT VENU DE SAINTE-HÉLÈNE D'UNE MANIÈRE... - Lot 35 - Osenat
MANUSCRIT VENU DE SAINTE-HÉLÈNE D'UNE MANIÈRE INCONNUE. - Manuscrit intitulé «Manuscrit, soi-disant venu de Sainte-Hélène». [Début du XIXe siècle]. (2)-80-(2 blanches) pp. in-folio dans un cahier broché. Petite mention manuscrite de prêt datée de 1824. LES FAUX MÉMOIRES DE NAPOLÉON. CÉLÈBRE MYSTIFICATION LITTÉRAIRE ET SUBTILE PARODIE DU STYLE NAPOLÉONIEN. Paru en 1817 à Londres et dans le périodique Le Censeur européen, le Manuscrit venu de Sainte-Hélène était si habilement écrit qu'il atteignit parfaitement son but: il passa au yeux de beaucoup pour d'authentiques mémoires de Napoléon et fut même détruit sur ordre de la Cour royale de Paris - ce qui explique qu'il connut une diffusion sous forme de copies manuscrites comme ici. Les plus clairvoyants l'attribuèrent à l'époque à Benjamin Constant ou madame de Staël, et, s'il est désormais sûr qu'il fut rédigé dans le cercle de Coppet réuni autour de madame de Staël, il est généralement considéré plus précisément comme l'oeuvre de l'agronome genevois Jacob-Frédéric Lullin de Châteauvieux (1772-1841). UN DES RARES EXEMPLAIRES MANUSCRITS QUI CIRCULÈRENT SOUS LE MANTEAU, ET SERVIRENT LA CAUSE LIBÉRALE. «MA VIE A ÉTÉ SI ÉTONNANTE que les admirateurs de mon pouvoir ont pensé que mon enfance même avait été extraordinaire. Ils se sont trompés; mes premières années n'ont eu rien de singulier; je n'étais qu'un enfant obstiné & curieux. Ma première éducation a été pitoyable comme tout ce qu'on faisait en Corse...» (p. 1). «La fortune me portait à la tête de l'État; j'allais me trouver maître de la Révolution, car je ne voulais pas en être le chef: le rôle ne me convenait pas. J'étais donc appellé à préparer le sort à venir de la France, & peut-être celui du monde...» (p. 13). «C'EST UN OUVRAGE QUI MARQUERA ET FERA ÉPOQUE» (NAPOLÉON Ier). L'empereur put en effet s'en procurer un exemplaire en septembre 1817, apparemment des mains de l'amiral anglais Plampin venu lui rendre visite, et en fit une lecture critique au cours de laque
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