31. BONAPARTE (Joseph). Correspondance de... - Lot 31 - Osenat

Lot 31
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31. BONAPARTE (Joseph). Correspondance de... - Lot 31 - Osenat
31. BONAPARTE (Joseph). Correspondance de 6 lettres, soit 5 autographes signées et une en partie autographe signée, adressées à Michel-Louis-Étienne Regnaud de Saint-Jean d'Angély. 1805-1808. – Paris, 5 frimaire an 14 [26 novembre 1805]. « Je reçois, mon cher Regnault, votre lettre , JE NE VEUX PAS TARDER A VOUS REDIRE COMBIEN JE VOUS AIME, et combien peu votre amitié pour moi a besoin de nouvelles preuves. Agréez l'assurance de ces invariables sentiments. Votre affectionné ami. Joseph Bonaparte. » – Tarente, 5 mai 1806. « J'ai reçu, mon cher Renaud, votre lettre. Je connais la vérité des sentiments que vous m'exprimés , j'en juge par ceux que j'éprouve moi-même , vous sçavés qu'ils sont invariables pour vous, et pour les personnes à l'amitié desquels il m'étoit permis de croire, fondés sur quelque estime et des rapports com[m]uns d'opinion, et de position : J'ESPERE QUE VOUS CONTINURES A M'AIMER , et sachés que cela vous sera plus difficile à vous qu'à moi , ceci vous étonnera, réfléchissés-y et vous conviendrés que je n'ai pas tort de le craindre , ON N'AIME PLUS LES GENS QUE LA FORTUNE A PORTE[S] AU HAUT DE SA ROUE, ON CROIT QU'ILS SONT ASSEZ HEUREUX, ET QUE L'AMITIE EST RESERVEE A CEUX QUI RESTENT DANS LEUR POSITION HABITUELLE [Joseph Bonaparte venait d'être élevé au trône de Naples le 31 mars 1806] , dites à Defermont, Fourcroi, Cretet, et Boulay qu'ils me conservent les sentiments qu'ils avoient pour leur collègue, ils me connaissent assez pour ne voir dans cette expression que la vérité de mes sentiments. Votre affectionné ami Joseph... » Il ici allusion au président de la section des Finances au Conseil d'État Joseph Defermon, au chimiste, homme politique et directeur de l'Instruction publique Antoine-François Fourcroy, au gouverneur de la banque de France et futur ministre de l'Intérieur Emmanuel Cretet, et à l'homme politique et magistrat Antoine-Jacques-Claude-Joseph Boulay de la Meurthe. – Naples, 28 août 1807. « Je reçois votre lettre avec beaucoup de plaisir... J'ai appris votre bonne santé et celle de madame avec le tendre intérêt que vous savés que je vous porte. J'apprends aujourd'hui avec une égale satisfaction que S[A] M[AJESTE] L'EMPEREUR VOUS A DONNE UNE PREUVE DE BIENVEILLANCE QUI VOUS DONNE DES RAPPORTS PARTICULIERS AVEC TOUTE NOTRE FAMILLE [Regnaud venait d'être nommé secrétaire d'État de la Famille impériale]. Il y a longtems, mon cher Regnaud, que vous savés que je vous aime, et mon long silence n'est pas une preuve du contraire – je désire et j'attends l'occasion de vous renouveller toute mon amitié. Votre affectionné Joseph » – Naples, 7 mars 1808. « J'AI REÇU... LE 1er LIVRE DU CODE DE COMMERCE et vous en remercie [publié à la fin de 1807, il a été adopté par le Corps législatif sur rapport de Michel-Louis-Étienne Regnaud d'Angély comme président de la section de l'Intérieur du Conseil d'État]. Je suis très sensible à tout ce que vous me dites et vous connoissez assez mes anciens sentimens pour vous pour ne pas douter que si les circonstances m'avoient amenées à Paris, j'aurois mis au nombre des agrémens que je m'y promettois le plaisir de vous revoir, [de sa main, le roi Joseph a ajouté :] et de vous renouveller les témoignages de MA VIEILLE ET INALTERABLE AMITIE. Rappellez-moi au souvenir de madame Regnault , et croiez bien que je parle de vous plus que vous ne pensez peut-être. Votre affectionné ami Joseph » – Caserte, 18 avril 1808. « J'ai reçu... vos deux lettres, MA FEMME [JULIE CLARY] EN ARRIVANT ICI NE M'A PAS LAISSE IGNORER LES PREUVES REITEREES D'INTERET ET D'ATTACHEMENT QUE VOUS LUI AVES DONNE[E]S jusqu'au dernier moment de son départ de Paris : vous ne devés pas douter que je ne profite de toutes les occasions qui se présenteront pour vous témoigner l'ancienne et innaltérable amitié que je vous porte : rappellés-moi au souvenir de madame, et croiez que personne ne vous est plus attaché que votre affectionné ami Joseph » – Bayonne, 29 juin 1808. « Messieurs, je vous remercie de la lettre honorable que vous m'avez écrite le 19. Ne doutés jamais du prix que je mets à l'estime que vous me témoignés, et du véritable attachement que je vous ai voué. Votre affectionné Joseph »
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