M arie Guillemine BENOIST née LAVILLE -LE... - Lot 217 - Osenat

Lot 217
Aller au lot
Estimation :
15000 - 25000 EUR
M arie Guillemine BENOIST née LAVILLE -LE... - Lot 217 - Osenat
M arie Guillemine BENOIST née LAVILLE -LE ROULX (Paris 1768 - 1826) Attribué à « Portrait de Michel Etienne Le Peletier de Saint Fargeau (1736-1778) » Toile 215 x 129 cm Restaurations anciennes Provenance : Collection Boisgelin, Par descendance collection Pozzo di Borgo. Bibliographie : Probablement Astrid Reuter, Marie-Guilhelmine Benoist, Berlin, 2002, p. 289, n°57 (Portrait du père de Félix Le Pelletier, comme disparu). Biographie : Reçu avocat-général au Parlement de Paris le 6 septembre 1747, Michel Etienne Le Peletier de Saint Fargeau devint président à mortier en 1764. Il se maria en 1755 avec Suzanne-Louise Le Peletier de Baupré et ils eurent comme fils Louis-Michel le Peletier de Saint-Fargeau (1760-1793), juriste lui aussi, célèbre pour son rôle durant la Révolution, en tant que député à la Convention et son assassinat par un royaliste. Son cadet, Félix Le Peletier (1767-1837) fut aussi conventionnel. Jacobin et babouviste, il s’exile après le coup d’Etat du 18 brumaire à l’île de Ré, puis à Genève. Amnistié lors du Sacre, il est banni de la Capitale et s’installe à Versailles, puis en Normandie. En 1807, il commande son portrait et celui de son père à Madame Benoist et place sa nièce Suzanne Le Peletier dans l’atelier de Madame Benoist. Ses liens avec la famille Le Peletier et l’exécution de deux toiles sont documentés en 1807 dans sa correspondance avec son mari Pierre-Vincent Benoist 1. David lui-même en aurait fait les éloges. La tradition familiale donne en effet le tableau à Madame Benoist et la trace de cette commande plaide en faveur de cette attribution : élève de Vigée-Lebrun, puis de David, celle-ci exposa aux salons dès 1791, et montra à celui de 1800, le Portrait d’une femme noire (Paris, musée du Louvre), très célèbre. Elle était reconnue comme un portraitiste, notamment celui du Premier Consul en 1804, celui de la Princesse Borghèse en 1808, et de l’Empereur en 1807. Elle réalisa aussi quelques peintures d’histoire et de genre. Elle restait
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue