CARAN D’ACHE « Charge des chasseurs à cheval... - Lot 219 - Osenat

Lot 219
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Estimation :
1500 - 2000 EUR
CARAN D’ACHE « Charge des chasseurs à cheval... - Lot 219 - Osenat
CARAN D’ACHE « Charge des chasseurs à cheval ». Plaque en zinc découpé, noirci. Sur support en bois recouvert de velours rouge 70x190 cm. L’épopée, chef d’oeuvre du dessinateur Caran d’Ache (1858-1909), tient une place à part dans l’histoire du théâtre Le Chat noir. Créée le 27 décembre 1886, cette pièce militaire connu un immense succès. On la donna des centaines de fois tant à Paris qu’en Province - à Rouen, Lyon, Grenoble, Poitiers, Marseille… - et plusieurs versions en un ou deux actes et trente, quarante ou cinquante tableaux. A chaque représentation, Rodolphe Salis improvisait un texte différent, mais l’histoire restait la même, c’était celle de la glorieuse épopée de la Grande armée, défilant et rejouant quelquesunes de ses batailles les plus fameuses devant un public idolâtre au son d’une marche triomphale. Le succès de la pièce tenait certes à la popularité de la légende napoléonienne, mais aussi de la qualité exceptionnelle des silhouettes dessinées par Caran d’Ache. Le théâtre d’ombres du Chat noir fut fondé par Rodolphe Salis (1851-1897), le cabaret du Chat noir, fut ouvert en novembre 1881 au 84 boulevard Rochechouart et déménagea en juin 1885 au 12 rue de Laval (actuellement rue Victor Massé), dans un hôtel particulier habité par des peintres. Il devint rapidement un haut lieu du Paris nocturne, mondain et artistique. Dans ce cabaret où l’on pouvait voir, dans le plus grand désordre, aussi bien des compositions de Steinfen que des fresques et des vitraux de Willette, ainsi qu’une multitude d’objets insolites, on jouait du piano (Claude Debussy et Erik Satie y ont fait leurs gammes), on disait des vers, on chantait (des chansons plutôt grivoises). Surtout on venait voir ce qui était perçu comme le clou du spectacle : le théâtre d’ombres installé au deuxième étage du cabaret, dans l’ancien atelier du peintre Alfred Stevens. Henri Rivière (1864-1951), jeune dessinateur à ses débuts, fut à l’origine de ce théâtre qui devait beaucoup aux spectacles de mime
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