Merry-Joseph BLONDEL (Paris, 1781-1853) Portrait... - Lot 217 - Osenat

Lot 217
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Merry-Joseph BLONDEL (Paris, 1781-1853) Portrait... - Lot 217 - Osenat
Merry-Joseph BLONDEL (Paris, 1781-1853) Portrait de deux enfants dans un intérieur Huile sur sa toile et son châssis d’origine. Signé et daté en bas à droite Blondel 1826. 61 x 50,5 cm Beau cadre en stuc doré à décor de palmettes d’étoiles d’époque Restauration. Provenance France, collection particulière. L’avancée des recherches en histoire de l’art contribue actuellement à redonner ses lettres de noblesse à la « grande peinture » traditionnelle du XIXe siècle, que les revers du goût avaient plongé dans l’ombre. Des noms autrefois couronnés d’honneur, puis tombés dans l’oubli, ressurgissent : il en va ainsi de Merry-Joseph Blondel. L’artiste avait fait ses premiers pas dans la vie artistique aux côtés de son père, peintre-décorateur membre de l’Académie de Saint-Luc. Il apprit ensuite le métier de peintre porcelainier dans la manufacture de Dihl et Guerhard, puis intégra en 1802 l’atelier de Regnault. Cette même année, il décrochait de nombreux prix académiques, et avec eux le surnom de « Monsieur de Cinq-Prix ». Dans l’élan de cette fulgurante réussite, Blondel remporta dès 1803 le Grand Prix de Rome. L’heure n’était pas au voyage : il lui fallut attendre 1809 pour rejoindre la Ville Eternelle où il demeura trois ans. A son retour en France, Blondel s’affirma comme un peintre d’histoire , les commandes publiques abondèrent. L’artiste fut vite intégré dans le milieu académique. Parmi ses proches amis, on comptait Horace Vernet, avec qui il entretint une correspondance chaleureuse, et Ingres qui hébergea plusieurs mois Blondel lors de son second séjour en Italie, en 1839. La carrière de Blondel fut jalonnée par la réalisation de vastes oeuvres décoratives : on retrouve ses travaux au Louvre (Galerie d’Apollon, salles du Conseil d’Etat), à la bourse de Paris, au château de Fontainebleau (galerie de Diane), ou encore dans les églises de Notre-Dame-de-Lorette et de Saint-Thomas d’Aquin. La technique soignée de l’artiste, sa facture lisse et porcelainée, firent de lui
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