" Pompe à vapeur Merryweather & Sons" A... - Lot 714 - Osenat

Lot 714
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" Pompe à vapeur Merryweather & Sons" A... - Lot 714 - Osenat
" Pompe à vapeur Merryweather & Sons" A l’exposition universelle d’Art et d’Industrie qui ouvrit ses portes à Paris le 1er Avril 1867, les machines à vapeur anglaises forcèrent l’admiration et en particulier les pompes à incendie qui n’avaient pas leur équivalent en France. Profitant des accords commerciaux récemment signés entre les deux pays, plusieurs villes françaises en firent l’acquisition, dont la ville de Lyon dès Mai 1867, bientôt imitée par d’autres. La première pompe à vapeur française, fabriquée par les Ets Thirion n’apparut qu’en 1870. Elle copiait la Merryweather, mais se révéla moins efficace et moins fiable. Les machines anglaises facilitèrent grandement la dure tâche des Sapeurs Pompiers. Aux postes d'incendie, les pompes à vapeur étaient toujours prêtes à l'action , la "boîte à feu" soigneusement préparée avec du petit bois et du charbon , que l'on allumait dès que l'alarme était donnée. Le courant d'air causé par la rapidité des chevaux accélérait la combustion du charbon et à l'arrivée sur les lieux du sinistre , la vapeur était assez élevée pour actionner la pompe à incendie. L'entretien de la pompe était confiée à un pompier mécanicien de l'équipe qui surveillait le feu et lubrifiait les diverses parties de la machine. En pratique , il y avait suffisamment de réserve d'eau pour la chaudière , de charbon et de lubrifiant , la machine pouvait pomper indéfiniment. La Merryweather & Sons de cette collection est datée 1891 et sa chaudière porte le N° 1116. Elle possède deux cylindres verticaux à double effet, son régulateur à boules, son lourd volant et ses tuyaux. Un lubrifieur mécanique en bronze, de marque E. Drevdal, rue Amelot à Paris, confirme son emploi en France à la fin du XIX°. Elle est portée par un chariot à cheville ouvrière, avec roues à rayons artillerie en bois cerclées de fer. Ses performances à l’époque lui permettaient de projeter un jet régulier à 40 mètres de hauteur avec une pression de travail de 6 à 8 atmosphères. Restau
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