DANTON ( Jacques). Manuscrit signé. Mars... - Lot 4 - Osenat

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DANTON ( Jacques). Manuscrit signé. Mars... - Lot 4 - Osenat
DANTON ( Jacques). Manuscrit signé. Mars 1794-janvier 1801. Environ 140 pp. sur papier alsacien Kiener de l’époque, dans un cahier in-4 , état médiocre avec restaurations. Journal d’un soldat de la Révolution en campagne. Le fantassin Jacques Danton, homonyme du tribun et originaire de la même région, relate ses aventures dans les armées révolutionnaires engagées aux Pays-Bas et en Allemagne rhénane, faisant le récit de sa participation aux batailles de Fleurus (26 juin 1794, pp. 7-10), Altenkirchen (4 juin 1796, pp. 56-58), Friedberg (10 juillet 1796, pp. 75-77), Neuwied (18 avril 1797, pp. 113-116) ou encore Stockach (24-25 1799, pp. 141-145). Il affiche un moral d’acier, un esprit volontaire et patriotique : en 1795, il accueille la nouvelle année d’un vibrant « Vive la République », et évoque la bataille de Stockach en précisant : « notre avangarde s’ès battu comme des vray républiquain ». Bataille de Fleurus : « ... le huitte mesidor [an II–26 juin 1794] l’enemy nous a ataqué avec grand force parce qu’il venoit pour débloquer Charleroy, croiant que nous ne l’avions pas, parce qu’il avoit une sortie pour pouveoir se débloquer, més il ont été tronpé [les Autrichiens ignoraient que les Français venaient d’investir la place de Charleroy]. Bataille très cruelle. La bataille a commecé à cinque heurs du matin d’une manière horible. Nous nous somes bien défendu, més l’armée des Ardenne qui étoit sur notre droitte a été obligé de batre en retrète. L’enemy c’est portez [sur] nous, dont il nous écrasait. Nous étions environné de l’enemy presque de toute parre, mais notre brave généralle Lefèvre [le futur maréchal François-Joseph Lefebvre] est venu auprès de nous, son chevalle venoit d’être tué entre ses janbe, nous demandoit un fusils pour aller en tiralieur avec nous, mais il a remonté le cheval du commandans du secon batalion et nous a conmendé de batre le pas de charge, «Baton la charge !», malgré les feu que l’enemy fesoit sur nous n’enpêcoit pas notre courage. Mais é
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