Pierre-Paul PRUD’HON (Cluny, 1758-1823) «Allégorie... - Lot 433 - Osenat

Lot 433
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Pierre-Paul PRUD’HON (Cluny, 1758-1823) «Allégorie... - Lot 433 - Osenat
Pierre-Paul PRUD’HON (Cluny, 1758-1823) «Allégorie de l’Industrie, 1810» Pierre noire, rehauts de craie blanche sur papier bleu préparé Annoté au crayon en bas Industrie. 34 x 23 cm Après un séjour à Compiègne du mois d’avril 1810, les cérémonies du mariage de Napoléon avec Marie-Louise, s’achevèrent par une succession de fêtes parisiennes qui se déroulèrent tout au long du mois de juin. Les festivités furent inaugurées par la réception, le 10 juin, donnée par la Ville de Paris. À cette occasion, la place devant l’Hôtel de Ville fut ornée d’une colonnade semi-circulaire « figurée en marbre » bâtie par l’architecte Molinos et qui reliait le bâtiment à la préfecture. Au centre de cet espace on plaça les trônes afin que le couple impérial puisse admirer à la bataille navale et le feu d’artifice. La galerie était ornée d’une grande composition représentant le mariage de Hercule et de Hébé peint à l’essence sur papier huilé par Charles Nicolas Rafaël Lafond d’après les dessins de Prud’hon et éclairé par les lampes. Prud’hon donna également le dessin des allégories placées au-dessus des colonnes. La première liste des figures proposée par l’artiste à Nicolas Frochot, préfet de la Seine, était très liée aux arts et aux lettres, comportant notamment la Poésie, la Peinture, la Géométrie ou l’Archéologie. Profondément remanié sur le conseil du préfet, le projet final ne conserva que trois allégories d’origine (Agriculture, Navigation et Musique), regroupa en deux figures les Sciences et les Arts, remplaça l’Histoire par l’Étude et introduisit quatre nouvelles allégories traduisant les valeurs de Napoléon : l’Honneur, le Commerce, la Victoire et l’Industrie. Notre dessin est l’un des trois croquis qui préparent la statue de l’Industrie. La première pensée, à l’encre, est conservée au musée national d’Art de Bucarest (inv.1608, 23,3 x 18,8 cm) sous le titre de Faunesse. L’artiste y figure déjà sommairement la pose de l’allégorie et ses attributs : la presse à monnaie en guise
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