[MARILLAC]. - [MORGUES (Mathieu de)]. Relation... - Lot 118 - Osenat

Lot 118
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[MARILLAC]. - [MORGUES (Mathieu de)]. Relation... - Lot 118 - Osenat
[MARILLAC]. - [MORGUES (Mathieu de)]. Relation veritable de ce qui s’est passé au jugement du procez du mareschal de Marillac, prononciation, & execution de l’arrest contre luy donné par les commissaires de la Chambre establie à Rueil, & de ses dernieres paroles & actions, deuant & sur le poinct de sa mort. S.l., [1632]. In-4, 78 pp., 2 ff. d’adresse au lecteur encartés hors pagination entre le titre et le début du texte, veau fauve moucheté, dos lisse cloisonné et orné avec pièce de titre rouge et avec chiffre « PB » doré en queue, fine frise dorée encadrant les plats, coupes ornées, reliure un peu frottée, mouillures, quelques passages soulignés au crayon brun (reliure vers 1800). Édition originale . Récit des derniers instants du maréchal de Marillac jusqu ’à sa décapitation : ses paroles devant ses juges puis ses actions jusqu’à son exécution. Il s’agit là d’une « relation très complète [qui] contient de minutieux détails », sur un ton modéré quoiqu’hostile à Richelieu (SHF, Bourgeois et André, t. III, n° 1791). Il comprend le récit saisissant d’une entrevue des proches du maréchal venus demander sa grâce au cardinal de Richelieu, lequel feint d’ignorer la sentence prononcée. Brillant pamphlétaire au service de Marie de Médicis , Mathieu de Morgues (1582-1670) fut d’abord favorable à Richelieu mais, partisan d’une union catholique et hostile à la politique pragmatique d’alliances avec les puissances protestantes contre l’Espagne menée par le cardinal, il s’attacha au parti de la reine mère qu’il défendit ensuite avec acharnement, devenant pour ainsi dire son porte-parole officiel quand elle se réfugia dans l’exil à Bruxelles après 1631. Le maréchal de Marillac poursuivi par la haine de Richelieu . Dans sa longue conquête du pouvoir, Richelieu s’opposa à Marie de Médicis, qui l’avait d’abord protégé, et au parti dévot qui refusait la guerre contre l’Espagne, l’autre grande puissance catholique en Europe. Sa politique s’imposa progressivement à partir de 1625, la
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