[BONALD (Louis de)]. Du Traité de Westphalie... - Lot 97 - Osenat

Lot 97
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[BONALD (Louis de)]. Du Traité de Westphalie... - Lot 97 - Osenat
[BONALD (Louis de)]. Du Traité de Westphalie et de celui de Campo-Formio , et de leur rapport avec le système politique des puissances européennes, et particulièrement de la France. À Paris, chez Le Normant, an IX [1800-1801]. In-8, 59 [dont les 4 premières en chiffres romains]-(1 blanche) pp., veau fauve moucheté, chiffre « PB » doré en queue, coiffes et coins usagés, infimes trous de vers en queue de dos (reliure de l’époque). Édition originale . Pour un « pacte d’État » des pays catholiques contre l’Angleterre et les pays protestants . Philosophe et publiciste passé dans le camp antirévolutionnaire en raison de son opposition à l’individualisme des Lumières et à la constitution civile du clergé, Louis de Bonald (1754-1840) approuve ici l’ordre revenu avec l’arrivée de Bonaparte au pouvoir : « aux passions qui envahissent, a succédé le 18 brumaire, la force qui conserve » (p. 11). Il démontre combien notamment « le traité de Campo-Formio a fait passer la France et l’Europe à l’âge viril, et à l’état de conservation et de stabilité » (p. 34). Il s’intéresse ainsi aux notions de limites naturelles et de vitalité des États européens, les met en perspective historique en rappelant à cet égard la longue lutte qui opposa depuis le xvie siècle l’Autriche et la France, et rappelle que Campo-Formio y met un terme en ouvrant des perspectives politiques nouvelles en réconciliant la France avec cette grande puissance catholique. Tout en poussant une attaque virulente contre les Lumières, la démocratie et la Révolution, il déplore l’influence du « poison philosophique » anglais en France, favorisé par l’expulsion des jésuites : « L’Angleterre a fait à la France et à l’Espagne la guerre des armées, et à toute l’Europe la guerre des principes » (p. 53). « Cette imperfection de la constitution anglaise influe nécessairement sur le caractère du peuple anglais, et en fait le plus imparfait de tous les peuples civilisés, c’est-à-dire, celui qui dans son état domestique et public a
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