L'Empire à Fontainebleau - Dimanche 26 Mars - Vente en préparation
La Salle à Manger - Shangri-La Hotel, Paris, entièrement vouée à la gloire de l'Empereur, réunit trophées d'armes en bois d'acajou sculpté et trophées militaires.
Paire de portes monumentales provenant de l’Hôtel du Prince Roland BONAPARTE, 10 avenue d’Iéna, à Paris.
En acajou finement ciselé en fort relief des chiffres « R » sur une porte et « B » sur l’autre entouré de deux abeilles impériales dans une couronne de feuilles de laurier sommée de la couronne impériale, surmontant deux cornes d’abondance entrelacées, retenues par l’étoile de la Légion d’honneur, de trois réserves bordées d’une frise de denticules et d’un motif rocailleux en partie haute.
Entrée de serrure en laiton doré à décor feuillagés (manque la poignée)
Hauteur : 330 cm. Largeur : 150 cm.
B.E. (Usures d’usage) Vers 1892.
3 000 / 4 000 €
Historique :
Roland Bonaparte (1858-1924), prince français, petit-fils de Lucien Bonaparte, il reçut une fortune colossale au décès de son épouse Marie-Félix Blanc, héritière de François Blanc, le richissime fondateur du Casino de Monte Carlo. Le couple eut une fille, la célèbre disciple de Sigmund Freud, Marie Bonaparte.
En 1892, le prince Roland confia à l’architecte Ernest Janty la construction d’un hôtel particulier, au 10 avenue d’Iéna sur la colline de Chaillot, dont les dimensions tenaient plus du palais que de l’hôtel particulier. Ce dernier lui permit à la fois de mener une vie mondaine conforme à son rang de descendant de l’empereur Napoléon 1er et de servir d‘écrin à sa bibliothèque ainsi qu’à ses collections dédiées à ses passions : les souvenirs napoléoniens, la cartographie, la géographie et les sciences naturelles. Pour satisfaire ses prétentions dynastiques, il chosit de mettre en scène sa filiation avec l’empereur, au travers une décoration intérieure rappelant sans cesse l’épopée impériale. Parmi les pièces les plus impressionnante, la salle à manger d’apparat constitue un sommet dans l’évocation de l’Empereur. Récemment rénovée pour abriter l’hôtel de luxe le «Shangri-La », la demeure du prince Roland Bonaparte présente encore des vestiges de la décoration ordonnée par son illustre commanditaire, on peut y admirer in situ les portes d’acajou surmontées de dessus
crédits photo © Michel Bury